Warning: main(http://securitynet.free.fr/entete.inc.php3) [function.main]: failed to open stream: Network is unreachable in /mnt/116/sdb/f/9/securitynet/t_film.php3 on line 31

Warning: main() [function.include]: Failed opening 'http://securitynet.free.fr/entete.inc.php3' for inclusion (include_path='/mnt/116/sdb/f/9/securitynet/include:.:/usr/php4/lib/php') in /mnt/116/sdb/f/9/securitynet/t_film.php3 on line 31
       
 
   

Cette rubrique est présentée avec la collaboration de Pro-Fil

Titre

Tangos volés (Tanghi Rubati)

Générique Réalisation : Réalisation : Eduardo de Gregorio Scénario : Bruno Herbulot, Suzanne Schiffman, Eduardo de Gregorio Directeur de la photographie : Teo Delgado Musique : Bruno Fontaine Production : Kanpaï Productions / Moïra Productions / Film Oblic (Paris) / Never
Interprêtes principaux :
Martin / Raimundo : Liberto Rabal Alice / Paula : Sylvie Testud Lamblin / Bastiani : Guy Marchand Octave : Juan Echanove Félix : Atmen Kelif Valentina : Kiti Manver
Auteur Scénariste et réalisateur argentin, Eduardo de Gregorio débute au cinéma à Paris en 1970 en tant que scénariste pour Bernardo Bertolucci (La Stratégie de l'araignée mais surtout Jacques Rivette avec qui il collabore de 1973 à 1978 (Celine et Julie vont en bateau, Duelle, Noroit et Merry go Round). En 1976, il fait ses premiers pas derrière la caméra et écrit le scénario de Sérail, puis enchaîne trois ans plus tard avec La Mémoire courte. Dans les années 80, il écrit et réalise Aspern, avec Bulle Ogier, et Corps perdus. Après douze ans d'absence, il revient au cinéma en 2001 avec Tangos volés.
Résumé Martin, gentil jeune et beau scénariste argentin résidant à Paris, travaille pour vivre dans un laboratoire de films. Le soir, penché sur son ordinateur (les scénaristes n'ont pas osé lui imposer la vieille Remington, ouf), il écrit une histoire censée se passer à Buenos Aires dans les années 30, dans le monde des studios de cinéma et des films de tango. Pour héroïne, il imagine la jeune actrice croisée dans le laboratoire où il travaille et dont il est tombé amoureux. Aidé par Octavio, le gardien dudit laboratoire, il va faire passer la jeune femme dans le scénario. Tout se complique lorsque le personnage sort du scénario pour venir dans la vie réelle.
Analyse Comédie musicale, film sur le tango, ou " parfait petit manuel à l'usage des scénaristes débutants sur l'utilisation du temps ", ou encore " de la bonne utilisation du réel et du fantastique " ? Ca se veut un peu tout cela et tout y est : le sépia pour les séquences censées se passer à Buenos Aires dans les années 30, les explications du gardien de la porte entre les deux temps, temps réel, temps imaginaire, les chassés-croisés amoureux, les quiproquos. Résultat : un salmigondis incompréhensible et sans intérêt qui veut nous faire croire que la vie, la vraie, c'est mieux que le cinéma. Deux choses à retenir cependant dans ce film et qui auraient mérité un autre traitement : la vie dans les studios de cinéma de Buenos Aires au temps de l'âge d'or des films de tango, hélas à peine esquissée. Enfin, Liberto Rabal dans le rôle de Martin. Le choc : comme Antonio Banderas lorsque le monde entier l'a découvert dans " Attache-moi " d'Almodovar. Sous-employé dans le rôle d'un petit scénariste inconsistant, il mérite infiniment mieux. Sylvie Testud ne parvient pas à être mauvaise, ouf. Mais on a de la peine pour Guy Marchand, qui n'arrive pas à camper un personnage de séducteur sur le retour. Pathétique. A ne même pas voir pour le tango, poussif et honteusement caricatural ; où a-t-on vu que les danseuses de tango arboraient une fleur rouge à la tempe, comme les poupées costumées que des amis bien intentionnés ramenaient de leurs vacances en Espagne ? Séverine Chaillan
Tangos volés (Tanghi Rubati)
Les critiques