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Cette rubrique est présentée avec la collaboration de Pro-Fil

Titre

WESH WESH ? (qu’est ce qui se passe ?)

Générique Réalisation : Réalisateur : Rabah AMEUR -ZAIMECHE co-scénariste Madjid BENNAROUDJ ( grand maître de hip-hop) Production : Sarrazinck-Productions ( la famille de Rabah) Assassin-Productions ( les amis de Madjid) Distribution : Les films Haut et Co
Interprêtes principaux :
Rabah Ameur-Zaimèche : Kamel Ahmed Hammoudi : Mousse Farida Mouffok : la mère
Auteur Français d’origine algérienne, Rabah Ameur-Zaïmeche a grandi dans une cité chaude, à Montfermeil. Il est âgé de trente-cinq ans. Il a fait des études de sociologie et d’anthropologie urbaine au cours desquelles il a rencontré son co-scénariste, Madjid Bennaroudj (grand maître de hip-hop français). Wesh-wesh est leur premier film.
Résumé Kamel, un jeune "beur" , après 4 ans de prison et 2 ans d'extradition (double-peine) revient sans-papiers dans sa cité des Bosquets ( Montfermeil). Il court les boites d'Interim à la recherche d'un travail. Son petit-frère Mousse préfère avec sa bande de copains se débrouiller en faisant du trafic de shit et désespère sa maman, algérienne typique qui a sa morale, ses codes et sa dignité. Un marocain concurrent du bloc d'à coté balance Mousse à un policier ripoux qui viole le domicile, tabasse le garçon et le fait enfermer. Kamel passe alors dans le camp des justiciers. Une course dans les bois, deux coups de feu. Un dernier panoramique nous replonge dans la rue rectiligne des HLM et s'échappe vers le ciel. Blanc.
Analyse Un résumé peu engageant tant il parait banal. Les banlieues, on connait. C'est pourtant, malgré ses faiblesses et quelques insistances, un vrai film. Du reste, un pré-générique nous montre toute l'équipe technique décider en présence d'un homme de loi de présenter ces 90 minutes de dure réalité "comme un film" afin de bénéficier de la prescription applicable à toute oeuvre d'imagination ! Quelques images sont belles. Par exemple cet enchaînement des immeubles rouges et piquetés de lumières dans la nuit à cette lente descente de la caméra le long d'un drapeau français qui découvre un bloc monumental de métal et de verre gris-bleu : la Préfecture de police! Rabah a tourné avec sa caméra D.V. son propre quartier et embauché toute sa famille. Les façades infinies mangent tout le cadre, mais tout se passe au raz du sol, le long des murs hyper-tagués et dans les cages d'escaliers lépreux où s'agrègent les jeunes gens désoeuvrés. Pas de fille bien sûr dans ces trafics de hasch, ces bagarres soudaines et cette façon tour à tour brutale et languide de tuer le temps. Mais tous ces garçons (tous rebeus et quelques blacks) sont impressionnants d'authenticité. Attachants finalement dans l'impuissance et le désarroi qu'ils signifient. En face d'eux, les "keufs" décrits sans indulgence comme des poissons-prédateurs cherchant qui dévorer. C' est certain, l'auteur manque de recul. Et il veut parfois trop en dire et dans le même sens. Et maintenant franchi le 2ème tour des Présidentielles et avoir "entendu" les besoins de la Nation, on aimerait inventer des solutions pour arracher ces gens à leur enfermement. Est-ce que déménager quand on peut vers les quartiers pavillonnaires, ou aller pêcher dans le bois suffira à changer cette société malade ? Alors quoi ? Jean Domon
WESH WESH ? (qu’est ce qui se passe ?)
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