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Cette rubrique est présentée avec la collaboration de Pro-Fil

Titre

LAISSEZ PASSER

Générique Réalisation : réalisateur : Bertrand Tavernier ( 61 ans).- Scénario : Jean Cosmos –
Interprêtes principaux :
interprètes : Jacques Gamblin ( Jean Devaivre ) Prix interpr. masculine au Festival de Berlin 2 002 )- Denis Podalydes ( Jean Aurenche)- Marie Gillain ( Olga)- Charlotte Kadi ( Suzanne).
Auteur Tavernier, d’abord critique aux Cahiers du Cinéma, auteur éclectique de nombreuses fictions : L’Horloger de St Paul(1974)- Coup de torchon (1981)-Un dimanche à la campagne (1984)- Autour de minuit (1986)- La vie et rien d’autre (1989) etc….Egalement de documentaires ( L’autre coté du périph’). Il est célèbre autant pas ses engagements politiques ( Les sans-papiers ; la double peine) que par sa passion du Cinéma . Il est le fondateur à Lyon de l’Institut Lumière sis rue du Premier film !
Résumé Printemps 1942, Paris sous l’occupation allemande. Jean Aurenche, scénariste de talent et Jean Devaivre, assistant de mise-en-scène, tentent de faire leur métier à l’ombre d’une société de production omniprésente dirigée par un ami de Goebels : la Continental. Le premier en esquivant avec brio la collaboration, le second en promouvant la résistance passive au sein même de la Maison. Ils se croiseront 3 fois sans jamais se parler.
Analyse Intéressant à plusieurs titres, ce film est à double facette . Dans son titre déjà qui évoque le funeste ausweiss de l’occupant mais résume en finale par une chanson la philosophie du propos : " laissez passer l’horreur…..mais pas la vie ". Egalement dans son intention d’être à la fois l’histoire romanesque librement retracée de deux hommes que Tavernier admire et veut sortir de l’oubli ( Aurenche a été le scénariste de l’Horloger avec Pierre Bost). Mais aussi l’Histoire de ce Cinéma qui, sous occupation, n’en fut pas moins actif, même s’il fut ensuite violemment ridiculisé par Truffaut et la Nouvelle Vague. A revoir les œuvres des uns et des autres nous aurions du reste aujourd hui beaucoup de difficulté à différencier les facettes caractéristiques de l’un et l’autre camp ! Quelque soit le camp de Tavernier, il nous offre une leçon de Cinéma. Par cette évocation mal connue et dans laquelle au cours du film nous pataugeons un peu. Ensuite par la reconstitution du studio de Billancourt où l’on assiste à quelques séquences de tournage où machinos comme producteur ne sont pas oubliés. Enfin et surtout par des options d’écriture qui donnent au déroulement un rythme vif et syncopé où ne cessent de se succéder les passages de l’un et l’autre Jean, afin de traduire par des ruptures de ton " le climat d’instabilité morale ou physique des personnages dont la vie en ces temps difficiles était totalement incertaine. "
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