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Cette rubrique est présentée avec la collaboration de Pro-Fil

Titre

MISCHKA

Générique Réalisation : Mise en scène et scénario : Jean-François STEVENIN Image : Pierre Aïm Montage Emmannuelle Castro Musique : Philippe Miller
Interprêtes principaux :
Jean-Paul ROUSSILLON (Mischka) Jean-François STEVENIN (Gégène) Rona HARTNER (Joli-Coeur) Salomé STEVENIN (Jane) Yves AFONSO (Robert) Claire STEVENIN (Elle) Elisabeth DEPARDIEU (la tante) Johnny HALLYDAY (dans son propre rôle).
Auteur Avant Mischka, Jean-François Stévenin a réalisé Passe-montagne (1978) et Double messieurs (1986). Son cinéma, où la matière filmique est utilisée comme une sorte de pâte à modeler que l’on peut torturer dans tous les sens, fascine ou horripile. Aucun des principes classiques de réalisation ne résiste à son tempérament iconoclaste. Réinvente-t-il le cinéma, ou le détruit-il ? C’est la question.
Résumé L'été, sur la route des vacances, les familles se lézardent et se recréent. Une jeune-fille en fugue et son petit frère, un vieillard esseulé, un infirmier à la recherche de sa fille et une chanteuse gitane en quête de sens à sa vie se rencontrent au hasard des chemins. Une fraternité se noue entre ces êtres à la dérive. Au terme d'un périple à travers la France profonde, la volonté de s'en sortir et la force de l'entraide les conduiront vers leur but. Ainsi, ils retrouveront leurs familles respectives ou rencontreront l'être recherché.
Analyse MISCHKA est un "Road momie" construit autour de rencontres dans la France rurale. Chacun des principaux personnages - qui sont interprétés par d'excellents acteurs - symbolise un des âges de la vie : Mischka, vieil homme incompris par sa famille et muré dans le silence ; Gégène, sympathique infirmier que la solitude enferme dans l'alcoolisme ; Joli-Coeur, gitane volage qui voudrait bâtir un foyer mais rêve de spectacle ; Jane, adolescente aux prises avec le divorce de ses parents et avec les tourments du passage à l'âge adulte. S'ajoutent de nombreux personnages, tous en proie aux difficultés de l'existence. Le rôle de la famille, le lien entre les générations, l'amitié, la confrontation avec des lieux et des gens inconnus, tels sont les thèmes clés du film. Certaines scènes ont parfois des résonances bibliques, ainsi l'image du vieillard en chemin, celle de la fille de joie réhabilitée, ou encore l'hymne à la fraternité. Pour autant, le film dérive trop souvent vers des situations caricaturales (Johnny tombé du ciel, le grand-père traité en animal) et il manifeste une volonté trop voyante de briser les règles du montage. Le spectateur est dérouté par une forme faussement brouillonne et assurément tourmentée : rythme haché par des coupes brutales, ellipses soudaines et silences énigmatiques. Usant et abusant du champ-contrechamp, Jean-François STEVENIN veut placer le spectateur au centre de l'action pour lui faire partager la souffrance et l'errance de ses personnages. MISCHKA s'adresse à la conscience individuelle et nous appelle à rompre avec nos égoïsmes. Mais ce troisième long métrage de Jean-François STEVENIN nous laisse un peu "à la porte", les aspects caricaturaux du scénario et le style forcé du montage le rendant difficile à s'approprier. François Carayon
MISCHKA
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